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Loys

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Loys, c’est un navigateur de cœur, un homme à l’allure libre et à l’âme salée, qu’on s’apprête à fêter dignement pour ses 80 printemps. Ancien industriel, il a très vite compris que le vrai cap à suivre n’était pas celui des chiffres… mais celui du large.

Son inspiration ? Moitessier, bien sûr. Comme lui, il a largué les amarres pour mieux écouter le monde, porté par le vent, les marées… et une soif de vivre immense.

 

Notre rencontre remonte à une dégustation de vin à Marseille — un moment simple, presque banal, et pourtant décisif. Sa tête pleine de malice m’a tout de suite donné envie de lui parler. Il revenait tout juste de Saint-Vaast-la-Hougue, ma terre natale, qu’il avait ralliée en 125 depuis Marseille.

Depuis ce jour, on ne s’est plus quittés.

 

Tous les jeudis ont une saveur particulière grâce à lui. Dans son repaire du vallon des Auffes,

qu’il appelle l’Arapède, il orchestre les fameuses "Pâtes au Vallon".

 

Il fait les pâtes, quelqu’un apporte la sauce, un autre le pain ou le vin, et une tablée joyeuse se forme, pour rire, discuter voile et célébrer la simplicité du lien. Il y raconte ses aventures en mer, son tour du monde en solitaire, ses escales, ses silences, ses émerveillements.

Chaque mot est une histoire, chaque regard un souvenir.

 

On l’appelle Loys, parfois "Papa", et moi, je crois que je l’appelle tout simplement ma boussole douce.

Il n’y a pas de chichi entre nous. Il est un peu comme un papy de cœur, avec qui tout est fluide, vrai, et profondément humain.Et comme je dis toujours :

 

"Mieux vaut manger des pâtes au Vallon que du caviar chez un con".

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